Il y a quelques jours, je discutais avec l’une de mes clients au téléphone. En voulant trouver un créneau commun, je lui expliquais être en Israël pour quelques jours et partir une semaine plus tard au Canada, toujours pour le travail. Ce à quoi elle réagit spontanément : « Quelle chance » ! Ce que je lui ai répondu est simple et a pourtant déclenché un électrochoc dans ma façon de voir les choses. Je lui ai simplement dit « Vous savez, la chance, on se la créée ».
Je lui ai répondu ça très spontanément mais j’ai réalisé que c’était quelque chose de très vrai. Vu de l’extérieur, on peut penser que j’ai énormément de chance : j’ai une activité professionnelle qui me passionne et m’épanoui, je voyage, je vous ai vous qui me suivez avec bienveillance sur ce blog et sur Facebook.
Et pourtant, je ne pense pas que cette chance tombe du ciel !
Au contraire, elle demande un état d’esprit permanent, une aspiration profonde à la liberté et à l’autonomie. Mais aussi et surtout, elle demande des efforts, de faire des choix et quelques sacrifices parfois difficiles.
Dans cet article, j’aimerais vous parler des conditions que j’ai repérées et des efforts que je fais au quotidien pour créer ma propre chance.
Etre disciplinée au quotidien
Je suis indépendante, ce qui veut dire que j’ai des clients, mais pas de patron pour me donner du travail, des horaires et vérifier ma production. Ce qui veut dire qu’au lieu de rédiger cet article par exemple, je pourrais choisir d’aller boire un verre en terrasse. Mais je choisis de travailler plutôt que de ne rien faire car je sais très bien que les opportunités ne viendront pas toutes seules. Et je sais qu’écrire, communiquer avec vous, développer mon réseau, en revanche, me créera de nouvelles possibilités de travail.
Cette discipline quotidienne est parfois difficile à tenir, surtout quand l’on est dans une période de creux, mais elle pour moi indispensable pour garder le cap !
Continuer à se former pour garder l’esprit ouvert
Deuxième point hyper important pour moi : la formation. C’est un investissement en temps et en argent que beaucoup d’entrepreneur ne font pas.
En ce moment, je suis ma seconde formation en développement personnel, en e-learning. Là encore, cela me demande de la discipline personnelle mais c’est un outil indispensable pour garder l’esprit ouvert et penser en dehors de son cadre, de sa zone de confort.
Anthony Robbins, un coach américain, a l’habitude de dire : « Si tu restes dans ta tête, tu prends perpette »
Et c’est exactement ce que je pense. Pour développer mon activité, je suis convaincue de devoir travailler sur mes croyances et mes peurs, car certaines sont limitantes. C’est aussi l’ouverture d’esprit qui permet d’aborder les choses sous différents angles et de voir des opportunités là où d’autres ne verront que des problèmes !
Développer son mental pour faire face aux échecs
Les problèmes justement… Il y en a quand on est entrepreneur ! Pour moi, c’est par exemple la construction de mon site internet que je vais faire refaire pour la quatrième fois ! Les premières fois, j’ai sans doute été trop pressée et ai mal jaugé le temps que cela prendrait.
Mais il faut garder un mental d’acier et ne jamais prendre l’échec comme une fin de non-recevoir
Le résultat à court terme peut être décevant, mais il faut toujours voir « the big picture » comme dise les anglais. C’est-à-dire à plus long terme et dans un cadre plus global. Finalement, je vais prendre mon temps pour réaliser ce site internet et je suis convaincue que cette fois, je vais arriver à quelque chose qui me plaît et qui m’aidera à me développer.
Mais pour tenir la distance, il faut puiser dans ses ressources psychologiques et ce n’est pas toujours facile. En France, l’échec est souvent vu de la mauvaise manière et les entrepreneurs comme des gens qui s’accrochent alors qu’ils ne devraient pas. Au contraire, je partage la vision anglo-saxonne : les entrepreneurs sont des gens courageux qui savent rebondir et se servir de leurs défaites !
Ne pas avoir peur de faire des choix et des sacrifices
C’est un point qui mérite qu’on s’y attarde et je le développerais dans un article à venir. Mais créer sa propre chance, c’est aussi savoir faire des choix.
Ce sont des choix qui peuvent être financiers, et j’en ai fait. Mais ce sont aussi des choix de vie. Vous ne le savez peut-être pas, mais je suis maman. Et cela a parfois été très difficile de privilégier ma carrière et mes déplacements professionnels très fréquents par rapport à ma vie de famille. Au final, je ne le regrette plus et je vous en reparlerais très bientôt !
Pour conclure cet article, j’espère que j’ai réussi à travers cet article à vous transmettre ce qu’est ma vision de la chance. J’aimerais beaucoup qu’on arrête d’être fataliste et de croire que la chance peut nous tomber dessus un jour. Au contraire, elle demande beaucoup d’effort, de discipline, de sacrifices. Un chemin qui n’est pas toujours facile au quotidien pour moi, mais qui en vaut largement la peine. Je m’épanouis pleinement aujourd’hui et je vous souhaite, à vous aussi, de vous créer vos propres chances pour aller vers la voie qui vous apportera du bonheur.
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